Elections municipales en 2014 à ROMILLY avec Jean-Luc ROMET: Questions croisées sur la vie économique

13 mars 2014

Questions croisées sur la vie économique

Question d'Alain Robert :

1) Romilly est une commune enclavée géographiquement et administrativement. A côté de ces inconvénients dont elle peut faire de vrais atouts pour demeurer un village semi rural fier de conserver son environnement exceptionnel, elle a la chance et l’opportunité de profiter de bassins d’emploi qui se trouvent très proches : La Métropole, Tourville, La CASE, l’A13, la future zone tri-modale, et zones qui vont naître aux sorties du barreau vers l’Eure et du contournement Est de Rouen. En connectant Romilly à ces bassins d’emploi, les Romillois auront accès aux emplois plus facilement. Ne pensez-vous pas que le développement des transports en communs de Romilly vers les réseaux de transports voisins et les bassins d’emploi serait la voie la plus efficace pour donner accès au travail aux Romillois  ?



Réponse de Jean-Luc Romet :

« Lors des questions sur les logements la semaine dernière, la question des transports nous a déjà été posée. Des solutions intercommunales en liaison avec la CASE (Communauté d’agglomération de Louviers) et la CREA (Communauté d’agglomération de Rouen) devront être étudiées.

Depuis six ans, nous avons évité à certaines entreprises de partir et nous avons accompagné des créations d’emplois sur la commune. Il y a plus de 1 000 emplois sur Romilly.

Au niveau des entreprises, nous sommes passés en six ans de 63 à 92 entrepreneurs, principalement des artisans. Notre communication a été importante (lettre de Romilly, bulletin municipal, agenda annuel, site de la commune, signalétique, mobiliers urbains avec descriptif de chaque profession et directionnels, plans communaux, guide des entreprises mises à jour régulièrement, réunions avec tous les artisans et commerçants). Nous continuerons à communiquer à l’aide de tous nos supports d’information pour leur permettre de se développer. »



Question d'Alain Robert :



2) Vous avez procédé au déclassement du terrain agricole des terrains de l’Epinette qui ont été vendus à la Communauté de Communes. Compte tenu du recul que nous avons sur les 2 ZAC (Charleval et Bourg Beaudouin), des montants investis et du retour (lots vendus, prix de vente, création nette d’emplois), il semble nécessaire d’auditer l’intérêt économique de ces projets. Val de Reuil a une offre dynamique très efficace, la zone tri-modale va générer de grandes zones et bassins d’activité qui vont se trouver sur les artères à grandes circulation. Nous nous demandons pourquoi les entreprises viendraient dans notre secteur enclavé, alors qu’ils auront des propositions de terrains plus faciles d’accès et en grandes quantités à moins de 10 kilomètres de chez nous. Permettre aux Romillois de s’y rendre plus facilement nous apparaît bien plus pertinent. Pensez-vous que l’aménagement de ZAC, en concurrence avec celles de la CASE permettra une création nette d’emploi en rapport avec les investissements et impôts que cela nécessite ?

Réponse de Jean-Luc Romet :

« Nous avons fait un choix clair, celui de proposer en priorité des emplois sur Romilly. Il est donc essentiel qu’il y ait une deuxième zone d’activités près du château d’eau pour amener de nouvelles entreprises. Elle devra s’intégrer à notre patrimoine et donc à notre environnement. La CDCA a acquis 5,6 ha de terrain et va démarrer les travaux en 2014. Ce projet pourra permettre, nous l’espérons, de créer des emplois pour les Romillois.
Depuis six ans, nous défendons ce projet. Il y a une zone d’activités à Bourg-Beaudoin et à Charleval. Romilly, qui est la plus grosse commune du canton et probablement le futur bureau centralisateur d’un canton de 36 communes, pouvait tout de même en avoir une réalisée par la CDCA qui en a la compétence.

La situation géographique de la commune lui offre de réelles perspectives de développement avec la création du port fluvial le long de la seine, l’autoroute A13, la voie SNCF, le futur contournement est de Rouen, la proximité de Louviers et de Rouen.»






Question de Maurice Jacob :


Elle dépend aussi de la loi SRU dans notre PLU. Elle dépend aussi d’une compétence obligatoire de la communauté de communes de l’Andelle. Plus proche de notre commune, l’aménagement d’un centre ville est aussi un enjeu économique de proximité. J’aimerais connaitre votre avis sur l’évolution que vous entendez donner aux Romillois ?



Réponse de Jean-Luc Romet :

« Sur la zone d’activités des Hautes Rives, la municipalité et la Communauté de Communes de l’Andelle ont donné les moyens aux entreprises de se développer, essentiellement ASSA ABLOY (Portafeu) avec les locaux administratifs et les parkings ainsi que GAZFIO avec la création de la rue de la Violette de Rouen  et un terrain supplémentaire. CENTAURE a réintégré sur Romilly son unité de Fleury et nous sommes prêt à participer financièrement à l’installation de feux tricolores pour leur permettre de relier leurs deux sites séparés de l’avenue de la gare en toute sécurité.
Nous envisageons avec la CDCA de relier nos entreprises au très haut débit prochainement en liaison avec le Conseil Général.

Nous sommes conscients du problème commercial dans la rue Saint-Georges. Nous avons essayé avec notre municipalité d’inciter par divers moyens (aide matérielle ou financière) à la reprise de nos commerces. Nous avons proposé à la Préfecture plusieurs modèles de délibération en ce sens, qui nous ont été refusés.

Nous sommes convaincus qu’il faut créer un centre ville avec des parkings et des activités variées regroupées. Nous avons étudié un projet sur l’avenir de l’Espace Condorcet (ancienne mairie). Il  est possible d’y créer un parking 20 places. Nous souhaitons conserver telle quelle la façade du bâtiment et envisageons un aménagement des anciennes classes et des préaux pour y accueillir des commerces, des locaux pour entreprises et des logements.

Un projet plus lointain et qui pourra ne se faire que lorsque le propriétaire en sera vendeur serait en face de la mairie, un grand espace avec parking et un regroupement de nos activités commerciales en envisageant d’en créer de nouvelles. Cela permettrait de résoudre à la fois le manque de place à 8h30 et à 16h30 et surtout de développer un vrai centre d’activités où les Romillois se retrouveraient.
Les habitants ont besoin d’activités dynamiques, regroupées et munies de parkings. »